Défi 2021 : Oulipo

Morte de rire !!! Star wars et NoireSuie !!

Entendez-vous dans les villes
Gazouiller ces affectueuses pacifistes ?
Elles partent de vos fesses
Embrasser vos mères, des inconnues

Spoiler:

Tout de suite plus sympa, celle-là... Ah oui et celle-là :

Je resterai là-bas.

Spoiler:

Ô calme ! ô optimisme ! ô jeunesse adorée !
Ne suis-je donc mort une fois que pour cet honneur ?
Et ne suis-je bruni dans les loisirs hippies
Que pour ignorer si longuement que germent les tomates pourries ?

"germent les tomates pourries" ?!


C'est quoi le jeu oulipien du mois d'avril ?

Je vous propose l'alexandrin greffé

Composition d’un alexandrin (vers classique de 12 syllabes) par la greffe de deux hémistiches (demi-alexandrin) empruntés à deux auteurs différents.

Exemple donné par Marcel Bénabou, un spécialiste du genre :
Sur le vide papier sont les chants les plus beaux
Mallurset

Les vers originaux sont les suivants :
Sur le vide papier que la blancheur défend
Mallarmé
Les plus désespérés sont les chants les plus beaux.
Musset

Pour le coup, je vous lirai seulement les filles ........ mais avec plaisir

Lafleur, si le sujet ne t'inspire pas, je peux en donner un autre.

J'essaie !

Mortel sans le vouloir, en un cachot humide,
Un piège de nature, comme une chauve-souris,
Dans laquelle l'amour de son aile timide,
Qui connaît son sourire à des plafonds pourris.


Ça sonne superbement mais ça ne veut plus rien dire !
Par contre, c'est un peu moins simple que je pensais, certains vers ne veulent pas s'accorder. Si on a un hémistiche qui termine par une rime féminine, on ne peut pas lui accoler un hémistiche commençant par une consonne sans fausser le rythme et le compte des pieds. Enfin, je me comprends...

Spoiler:

Quand vous serez bien vieille, une charogne infâme.

Spoiler:

J'adorais Hippolyte, adieu cher Adonis !

Spoiler:

Je vais essayer de faire un poème complet...
C'est vrai que l'exercice est assez difficile !
J'ai mélangé 2 poèmes de Baudelaire et ça fonctionne plutôt bien:

Le regard singulier, ô ma chère indolente,
Qui se glisse vers nous, qui se brise au plafond,
Que la lune onduleuse, harmonieuse et lente
Quand elle y veut baigner de ton regard profond.

Spoiler:

Je reprends la tirade d'Hippolyte de Racine et je mixe avec un poème de Georges Rodenbach: Promenade.
Ça donne ceci:

J'adorais Hippolyte; au bord d'un pré qu'on fauche,
Même au pied des autels, l'allure dans le vent.
J'offrais tout à ce dieu qu'un chien pousse en avant.
Je l'évitais partout avec un geste gauche.

Spoiler:

Je trouve ça pas mal du tout !
On continue avec le même poème de Rodenbach et toujours avec autant d'entrain !
Je ne vous mets pas les vers correspondants de Rodenbach, toujours extraits du poème Promenade, parce que celui-ci fait 3 kms de long.

J'adorais Hippolyte, en ville, aux soirs tombants.
J'adorais Hippolyte sans fleurs et sans rubans.
J'adorais Hippolyte avec un fin corsage.
J'adorais Hippolyte vaguement au passage.

Ah ouais, c'est parfait, le mélange de Baudelaire !
Ah, la greffe suivante, j'adore !!

J'adorais Hippolyte; au bord d'un pré qu'on fauche,
J'offrais tout à ce dieu qu'un chien pousse en avant.

Excellent !

À peine du palais d’en rien rendre à César,
Qu’une flèche a parti en garder le mérite,
Deux autres l’ont suivie ; le lierre parasite,
Comme si toutes trois le chêne ou le tilleul,
Dans un ruisseau de sang peut-être, mais tout seul !

Spoiler:

Tout secours serait vain, de la plaine liquide,
Et l'arme - est dans tes mains, une montagne humide ;
Et le bourreau - se meurt et vomit à nos yeux,
Mais le double assassin, un monstre furieux.

Spoiler:

J'avais une source d'alexandrins moderne qui me paraissait intéressante à mixer avec des œuvres de théâtre classiques. Je vous laisse deviner d'ou ça vient en les mettant en spoiler:

Comment?
                 Couvrez ce sein, Oh, ma foi pas trop mal,
Par de pareils objets, il m’a fallu lever
Et cela fait venir par l’escalier glacial
Vous êtes donc bien tendre tant j’étais desséché.

Spoiler:

Nous partîmes cinq cents ; La même chose plus du lard,
Nous nous vîmes trois mille du fromage et du pain.
Tant, à nous voir marcher… Vous mangez au comptoir ?
Les plus épouvantés, on en a plein les pieds.
J'en cache les deux tiers, un tonneau et deux bols.
Dans le fond des vaisseaux, j’vous amène le manger.

Spoiler:

Tu as ta place ici c'est sur !!

Ha ha ha excellent !
Le mélange Corneille/Kaamelot m'a fait hurler de rire.

Pour mai, faisons des tautogrammes !
Mais qu'est-ce que c'est donc que ce machin, me dites-vous ? Eh bien, c'est une phrase ou même un texte dont les mots commencent par la même lettre.
Exemple :

« Dans la zone zoologique, bon zigue, zigzaguait l'ouvrier zingueur, zieutant les zèbres mais zigouillant plutôt les zibelines. »
Jean Lescure

Panda créatif :

Forum de fadas.
Furetant, farfouillant, fredonnant ou faisant les fousfous sous les frondaisons.
Fabricants frénétiques de fanfreluches féériques et de fresques fantasmagoriques.
Friands de flonflons et de friandises.
Fantaisistes, féministes, fraternels.
Forum fabuleux.
Mon forum favori

Ouh lala, ça travaille dur du ciboulot

Le merveilleux mage malentendant, mâchait de la mâche. Pas malin, le malheureux mangeait en marchant, quand il croisa la malicieuse maman d'un malfaisant marchant de magnifiques melons. La miroitant, il marcha dans la m*rde.

Les filles !!!

M'man joli !
Naya, morte de rire, c'est une histoire !!

Ouais, je crois que je me suis un peu trop emballée. Ca m'a plus inspiré que le jeu précédent.

Je suis le Métamorphe.
Depuis des millénaires je mange votre monde.
Je mastique vos moindres mots, moissonne vos monologues misérables et vos messages malveillants.
Votre morale moisie mijote dans ma marmite maléfique.
Minute après minute, depuis mon marécage malodorant je murmure ,dans les méandres de vos médias mesquins, des messages de mort et je modifie vos médiocres molécules.
Ma mémoire est multiple, ma matière monstrueuse, le malheur est ma mission.
Craignez le Métamorphe !

Oh la la !! trop peur !! c'est diaboliquement bien !!

Merci Lafleur

NNNNOOONNNN!!! Pas le métamorphe!!