Voyage au Japon : enfin le jour 10 [page 6]

Superbes photos ..... merciiiiiiii !

Merci, moman !
Les hérissons pygmée ont l'air plus diurnes mais chuis pas sûre. Ben ça me dérange pas les bars à zanimaux quand c'est des animaux domestiques apprivoisés. Gratouiller des animaux que ça contrarie, ça me gène. J'aime pas enquiquiner les animaux, quoi.
Les saucisses à os, ça me laisse perplexe. On a pas eu le réflexe d'en acheter une.
Le truc gluant, j'ai pas pu le manger, la consistance était trop dégueu. Le goût ça allait.
Ah ça oui, c'est propre le Japon. Quand tu reviens en France après ça fait drôle...
Leurs pubs sont trop marrantes !

Merci Quentin ! Contente que ça te plaise !

Les jujus, je me suis vengée au Doll point, une autre boutique Volks. Elle est à Akibahara. J'en parle dans la suite.
Niveau boutiques, j'ai fait donc les deux boutiques Volks, deux boutiques Azone, un des Mandarake pour les occasions plus un petit magasin d'occasion plus quelques magasins qui vendent des poupées en plus des goodies, comme par exemple Amiami. Il y a le magasin Smartdolls aussi mais je n'y suis pas allée car je n'ai pas eu le temps. C'était dans un quartier isolé.
Il y en a bien d'avantages. Regardez sur cette carte en zoomant sur Tokyo, ça vous donnera une idée :
https://www.google.com/maps/d/viewer?mid=1rtM1nVPm1qf7QvFL9Vzqh1CYNAU&hl=en_US&ll=35.67566389355546%2C139.74143043994138&z=12

On rattaque avec la journée 5 :

Aujourd’hui, c’est musée Ghibli ! (qui se prononce djibli, d’ailleurs). Nous prenons le train pour la ville de Mitaka, en grande banlieue tokyoïte.



Comme les japonais n'ont pas la place pour avoir un jardin, beaucoup cultivent dans la rue

Nous souhaitions prendre la navette du musée aux couleurs du chat-bus mais elle est introuvable. Nous prenons donc un bus de ville. Absolument tout le bus se rend au musée !



Bus de ville aux couleurs de Miyazaki

Le bâtiment est chouette, avec ses murs colorés, toutes les plantes et des vitraux aux motifs des films Ghibli.





Avec l’entrée, nous recevons un bout de pellicule de film. Je me fais confirmer en japonais qu’on n’a pas le droit de prendre des photos à l’intérieur (flûte de zut), comme je l’avais vu sur le net. A l’intérieur, tout est parqueté, avec des ferronneries, des mini-portes pour les enfants. Nous assistons d’abord à la projection du court-métrage inédit. Il y en a un certain nombre. Nous espérions tomber sur celui avec le bébé chat-bus mais pas de bol, aujourd’hui c’en est un avec un bébé chien qui se perd dans un quartier japonais : Koro ni hito san po. J’arrive à demander en japonais si c’est le même qui passe toute la journée : yatta ! Le graphisme du film est mignon comme tout avec de magnifiques décors au crayon de couleur.
Nous visitons le rez-de-chaussée du musée, qui présente des maquettes inspirées des films, certaines animées, et des écrans avec des bouts de films inédits et un court-métrage. Une maquette montre une famille de cochons en train de prendre leur repas et l’un des cochons a la tête de Miyazaki ! Une autre installation comprend plein de statues des personnages de Totoro sur une roue. Quand la roue tourne et que la lumière clignote, les statues semblent s’animer.



Photo prise sur le net, parce que je respecte le règlement, moi  

C’est vraiment magnifique ! Je passe un certain temps à m’extasier dessus, en compagnie de petits écoliers japonais en uniforme et chapeaux jaunes.
Au premier étage, sont reconstitués plusieurs bureaux et ateliers dont les murs sont littéralement couverts d’aquarelles originales de Miyazaki et de ses collègues du studio Ghibli, bouts de storyboards ou études de Mononoke, Laputa, Le château ambulant, Porco rosso, Nausicaa, Kiki, Le tombeau des lucioles... Comme on est au Japon, pas besoin de protection ! Les aquarelles sont magnifiques ! Moi qui suis fan de dessin, je pourrais passer deux jours à les contempler. Sont également présentés des livres qui contiennent les inspirations de Miyazaki, photos de forêts, portraits anciens…
Les bureaux sont décorés d’une multitude de bibelots (sculptures, maquettes d’avions…). Des décors de films à la gouache, au crayon gras et au pastel sont exposés. Ils sont incroyables de détails. Chacun d’entre eux est une véritable œuvre d’art. On peut également feuilleter le storyboard complet de Nausicaa, en quatre gros cahiers. Là-dessus aussi, je pourrais passer deux jours. Des cellulos de Porco, Totoro et Kiki, sans doute des originaux, sont également exposés. Enfin, une machine à mouliner permet de projeter un bout de Chihiro.
Dans la deuxième aile, nous visitions une exposition sur la nourriture dans les films Ghibli, avec une reconstitution en résine grandeur nature de plusieurs plats emblématiques des films (les espèces de raviolis géants de Chihiro, les ramens de Ponyo…). On peut également visiter les décors à l’échelle de la cuisine de Totoro et de celle de Laputa. On peut tripoter la fausse nourriture et ouvrir les armoires. C’est rigolo.
Le clou du musée pour les enfants est le bébé chat-bus en peluche à l’échelle dans lequel ils peuvent s’amuser. Il est malheureusement interdit aux grands, snif !



Encore une photo prise sur le net



Même les plaques d'égout ont la classe au musée Ghibli

Nous faisons les boutiques du musée, d’abord la librairie où on trouve tous les art-books des films. J’achète celui de Totoro, deux livres sur les courts-métrages inédits et deux cartes postales. Dans la boutique de souvenirs, tout est horriblement cher. Nous lorgnons un superbe omu en métal à 6500 yens.
Sur le toit du musée, il y a un très joli jardin avec la statue du robot de Laputa. Les japonais ultra disciplinés attendent sagement en file que chacun puisse avoir sa photo du robot sans aucun touriste derrière. J’aime ce pays !





Dans le jardin, je trouve une énorme mante religieuse ! Facilement 13 cm de long ! La plus grosse que j'ai jamais vue.













Je suis le petit papillon le plus mignon du Japon



Nous apercevons également un énorme papillon noir, gros comme un petit oiseau.
En sortant du musée, nous prenons un pique-nique au konbini Lawson.



Deux boissons avec des noms en français pour faire classe

Merci chef !!

Tout est trop trop trop beau !!!!
Je n'ai plus de mot ...

Oui c'est vraiment dommage pour les photos dans le musée. Oui, c'est ça , c'était autorisé que dans la cour et le jardin.
On se promène librement.
Merci ! Ben le truc, c'est que le Japon est agréable parce que tout le monde respecte le règlement (pas salir, pas gruger, pas voler...). Nous, en tant qu'étrangers, on apprécie tout ça donc on va pas faire nos mal élevés.

De rien Lafleur !

Hihi, m'man, ça te la coupe ? Tu ne le trouves pas trop choupi, ce papillon ?

Ce papillon faudrait en faire un amigurumi
Et l'araignée aussi !

Et une mante religieuse articulée, ce serait top !

Les anglais aussi attendent patiemment que chacun se photographie , il n'y a jamais de bousculade ou d'exaspération même dans les files d'attente les plus longues.
Aller dans un pays civilisé ça repose ....

Suuuuperbes photos ! merciiiiiiiiiii !

Eh ben voilà, j'ai loupé un post, alors j'ai beaucoup à commenter d'un coup.

L'étagère de re-ment : un rêve. Comment faire pour ne pas craquer plus que ça et être raisonnable (ça s'appelle le budget probablement...).
Gudetama, l'oeuf sur le plat, il n'y a que la Japonnais pour pensé à ça.
Le Kawaï Monster café : encore un truc dont seul les japonnais ont le secret. Fun, mais 40 balles quand même. Mais fun.
Et les wc!! Un truc de japonnais fou!! Ca doit être sympa à voir, mais pas a avoir chez soi, je crois que je m'en lasserais vite.
Le carrefour Shibuya est aussi impressionnant que cette histoire du chien Hachiko (7 ans!!! Si ce n'est pas une preuve de fidélité)
Les wc All Gender, ça me fait penser à ça : au travail, une collègue a mis une affiche dans les toilettes demandant (ou ordonnant) de ramasser les bouts de papiers toilette que l'on ferait tomber, ne pas y boire le café car ce n'est pas un salon de thé, etc. Et la dernière phrase : réservé aux dames.
Et chaque fois que je "me repoudre le nez" et que je lis cette affiche, j'ai envie de rajouter "et aux trans-genre" (et j'imagine en même temps la tête de ma collègue coincé du fion, qui lirait ces mots).(**fin de mon histoire**).

C'est impressionnant le contraste[rigueur/droiture/respect] avec [dingue/farfelu].

Les publicités sont assez "infantiles" très différentes des notre (trop sexuées), avec les poupées, ou encore comme celle-ci avec les deux gars qu'on dirait tout droit sorti du film Tron!

Encore merci pour ce voyage que tu partage avec nous. c'est vraiment un autre monde.

Aller dans un pays civilisé ça repose ....

C'est clair !

Les jujus, c'est sûr !

De rien Quentin !

Naya, pour les re-ment, je crois que j'en achèterais plus si on pouvait les choisir. Il y a des boutiques où les re-ment sont déballés mais beaucoup plus chers.
Ce serait marrant pour tes toilettes !
J'aime bien les pubs japonaises barrées. Et je les préfère grave aux notres couvertes de femmes à poil !
De rien, ça me fait plaisir.

La suite de la journée :

Nous allons manger le pique-nique au parc. Des glands tombant des arbres mitraillent la table mais nous ratent. Nous mangeons des salades d’algues, des onigiri (boulettes de riz fourrées au thon mayonnaise, à la prune salée ou autre) et des boissons amusantes (yaourt à boire, boisson infecte à la prune).



Les moustiques tigres recommencent à m’enquiquiner. Non loin de là, deux jeunes femmes abandonnent leurs sacs à main en toute sérénité pour aller faire des photos.
L’après-midi, nous nous rendons à pieds dans le centre de Mitaka. Des vélos roulent à toute vitesse dans tous les sens. C’est quelque fois coton de les éviter.





Depuis le début du séjour, j’ai noté plein de choses intéressantes sur les japonais. Par exemple, pour se désigner, ils ne se touchent pas le sternum comme nous mais le bout du nez. L’anglais et le français sont hyper à la mode aussi bien pour les enseignes des magasins que pour les publicités. Dans les magasins, les commerçants nous appellent « minna sama », qui doit vouloir dire « cher client » mais en plus poli. Dans les restaurants, les serveurs et cuisiniers débitent des formules de politesse au kilomètre et souvent très fort, c’est impressionnant. Dans les rues, il y a des quantités de fils électriques. Aucun n’est enterré, sans doute à cause des tremblements de terre assez fréquents.
Nous nous rendons à Temari no ouchi, un neko café (café à chats) qui a une bonne réputation sur le net. L’entrée coute 1200 yens sans limite de temps. On se déchausse et on se désinfecte les mains et il y a un règlement à respecter (on ne soulève pas les chats).



Ça sent un peu le pipi de chat à l’intérieur et la déco est amusante. Il y a des niches dans les murs et des supports pour que les chats puissent grimper.





Régulièrement, les serveuses font une animation, distribuant des friandises aux chats, les amenant aux clients…



Il y a environ 25 chats dont des géants à poils longs, très beaux, un scottish fold et plusieurs munchkins (les chats nains à pattes courtes) super bizarres.





Piita (Peter en japonais)



Un munchkin





C’est agréable de se balader au milieu des chats même si la plupart sont blasés niveau gratouilles. La serveuse nous donne une sorte de parapluie à poser sur les consommations pour éviter que les chats ne viennent laper.
Après cela, nous retournons faire un tour à Akihabara.





Nous nous arrêtons régulièrement pour jeter un coup d’œil sur les gashapons ou les distributeurs de boissons amusantes. Il y en a vraiment partout.
Nous faisons le tour de Mandarake, le magasin de goodies d’occasion. Il y a sept étages avec des figurines, des mangas, des jeux vidéo et des tonnes de poupées.









Plein de kaijus de collection



Nous achetons trois mini kaijus (monstre géant japonais, comme Godzilla) et un mini chocobo.
Je repasse chez Volks et je prends ma Dollfie dream. Les vendeurs me donnent les papiers justificatifs pour la douane.
Entre temps, il s’est mis à pleuvoir.
Nous prenons un chinois à emporter dans notre quartier et rentrons le manger au sec.



Le butin

J'adore les munchkins !

Sympa ces quartiers shopping,je crois que j'y aurais laissé un paquet de pognon.
Fan de gros monstres japonais

Plein les yeux avec le magasin de poupées Génial !!!!

Les munchkins sont trop rigolos mais c'est quand même moche de leur faire ça, je trouve.
Les gros monstres sont trop bien mais alors les prix !! 40 000 à 100 000 yens !

Ouais, hein, Lafleur ? Et encore, j'ai pris que quelques vitrines en photo. Chez Mandarake, le magasin d'occas', y en avait vraiment plein !

Les jujus, personne ne m'a rien demandé à la douane, c'est juste au cas où.

Suuuuperbes photos! trés chouette commentaire ! merciiiiiiiiii !

De rien Quentin !

Vendredi 13 octobre :

Aujourd’hui, il fait un temps couvert et pluvieux et seulement 17°. En se levant, Gaël entend un bruit bizarre dehors. C’est un corbeau en train d’éventrer notre poubelle ! En passant à la gare, nous prenons les billets pour Nikko avec l’aide d’une vendeuse. Nous avions prévu un parc et la tour dela mairie pour admirer le panorama mais la pluie nous oblige à revoir nos plans. Nous nous dirigeons donc vers le musée de Ueno.



Forêt de parapluies

J’ai remarqué que, dans le métro, les japonais ne lisent quasiment pas de mangas, comme on peut le voir dans les films ou les animés. Certains en lisent sur leur téléphone, cependant. Autre idée reçue mise à mal par la réalité : quasiment aucun japonais n’a de look marrant. Nous visitions le pavillon des arts traditionnels du musée.
Il y a beaucoup de belles choses dont un magnifique dragon BJD, des katanas, des armures de samourais, des ukiyo-e (estampes) et un netsuke (objet décoratif servant à accrocher des choses à sa ceinture de kimono) trop kawaii.



"Ours avec des glycines et des cailloux, et un sanglier sauvage dans un champ de trèfles" par Mochizuki Gyokusen, 19e siècle





Figurine articulée, dragon, fer, par Myochin Mune'aki, 1713



Déesse Kannon l'omnipotente assise, déesse de la compassion, 13e siècle

Nous croisons des collégiennes qui galèrent à reproduire les caractères romains.



Epée tachi, par Munechika, 11e siècle



Ukiyo-e



Armure de type gusoku, 16e siècle



"Le guerrier Kusunoki Masashige", par Shimomura Kanzan, 1921



Netsuke



Ukiyo-e



Masque kyogen, type jeune fille, 18e siècle



Casque trop rigolo avec moustache intégrée



Manteau ainu, 19e siècle

Gaël commence à avoir mal au dos donc nous passons le turbo sur le deuxième étage.

Je me réponds pour la fin de la journée.



Nous prenons un repas tardif au Yakitori toritetsu. Nous prenons des katsudon (une escalope de porc panée aux oignons sur un bol de riz en sauce). Ils sont servis avec une salade, une soupe miso et une rigolote crème de soja salée. C’est très bon et pas cher, 950 yens par repas taxe comprise.



Dans la rue Ameyoko, nous achetons un grand sac mou pas trop cher qui nous servira à transporter le butin pendant le transfert de ville. Les valises étaient à un prix absolument prohibitif. Le temps ne s’est pas amélioré depuis le matin. Nous nous rendons donc à Nakano Broadway, une immense galerie marchande couverte, formée d’une ribambelle de minuscules magasins de figurines, maquettes, mangas, goodies divers dont certains vintage.



Nous y tirons quelques gashapons, Gaël trouve des Gundam et moi quelques bricoles.



Des tonnes de gashapons

Chez Parabox, je rencontre une collectionneuse de poupées de Dubai qui me demande si je prends les commissions couture ! Je lui donne l’adresse de Matériel céleste.







Entrée imitant le Fushimi inari

Nous errons ensuite dans les ruelles à la recherche d’un restaurant mais les menus sont tous en kanjis et les prix sont difficiles à comprendre entre les aliments à la pièce, les taxes comprises ou non…





Menu très clair...

Nous nous arrêtons chez Yakitori standard. Le menu est en anglais mais pas clair du tout. Les yakitori (brochettes diverses) sont représentés par deux mais le prix indiqué est pour un seul et on est obligé de les prendre par paire de même type ! La nourriture n’est pas terrible et assez chère, sauf les concombres marinés, qui sont toujours aussi délicieux, parfumés et croquants !



Brochette de gésiers

Le restaurant est très bruyant avec les serveurs qui crient des formules de politesse en cœur dès qu’un client entre ou sort. Les plats arrivent au fur et à mesure de leur préparation, comme partout apparemment.
Nous sommes pas mal fatigués et avons mal au dos. Nous rentrons donc nous coucher rapidement.



Un des distributeurs comme ceux qu'il y a dans toutes les rues, celui-ci avec le célèbre réalisateur/acteur/humoriste Takeshi Kitano



Butin du jour

Superbes photos et commentaire !
Sympa le butin !

La chef est vraiment un bon guide touristique !!! en fin de compte nous aussi on voyage merci !!

J'avais loupé le post précédent.
Si je comprend bien, le neko bar, on peut caresser les chats, mais pas les prendre dans les bras (peut être sauf s'ils viennent sur tes genoux)?
Mandarake, ou le palais du vice. Tu entre là dedans, tu sais déjà que tu va dépenser, o.b.l.i.g.é.
Le masque vert, avec les yeux entourés de rouge, ça me fait penser aux costumes dans les séries type Bioman ou Power Rangers.
Très drôle, la forêt de parapluie.
Sympa le pavillon des arts traditionnels du musée. Beaucoup de choses intéressantes. Tous ces masques, ces armures.
Nakano Broadway, encore un lieu de vice et de débauche
O.o une "boutique" entière de gashapon!!!
Tu est partie en vacances à l'autre bout du monde, et tu reviens avec une possible commission de couture??!? Trop forte notre chef!!
Et comme toujours, le butin du jour, j'adore!!
Ah, la météo, on ne choisit pas, on subit. Mais c'est bien aussi d'avoir des plans B. Dommage pour la fatigue et le mal de dos. J'espère que ça n'a pas gâché le reste du voyage.